Suivi Comité des Citoyens de Sainte-Luce: Plage de Saint-Luce
Nos deux députés régionaux lors du débat de Rimouski. À l'avant plan Jacques Tremblay et à l'arrière plan PKP. Crédit photo M. Roland Plante.
Mme Michèle Tremblay chargée de projet
Ministère du Développement Durable de l'Environnement et de la Lute contre les Changements Climatiques
Bonjour Mme Tremblay
Suite à l'obtention de renseignements auprès du MDDELCC et de la Municipalité de Sainte-Luce (grâce à la loi d'accès à l'information) concernant les démarches d'acceptabilité sociale entreprises par la municipalité de Sainte-Luce au sujet de la granulométrie finalement utilisée pour le projet pilote de la Recharge de la Plage de l'Anse-aux-Coques, suite à une révision complète des procès verbaux de le Municipalité de Sainte-Luce et d'une recherche exhaustive dans les journaux grands publics régionaux sur plus de deux ans, il appert qu'à aucun moment un de nos organismes politiques ou publics impliqués dans ce projet pilote s'est organisé pour tenter d'informer le public en amont du projet pilote, c'est à dire bien avant que les contrats furent signés au mois d'août 2014. Alors que partout au Québec on tente de restaurer des plages pour redonner accès au fleuve à la population, nos autorités politiques et publiques régionales se contentent d'un projet de Grec qui va aboutir à terme à la ruine totale d'une plage bénéficiant d'un microclimat tout à fait unique dans la région et qui est fréquentée depuis de nombreuses générations par des milliers de villégiateurs pendant nos belles journées d'été. Ce projet pilote insensé se propose d' "Alimenter la Bête" au besoin jusqu'en 2024 (dixit l'ingénieur principal Yann Ropars le 5 novembre 2015 en conférence de presse) est un véritable coup bas pour l'industrie touristique régionale. Plus de la moitié de cette berme artificielle instable s'est déjà répandue depuis l'automne dernier sur la plage contaminant le beau sable naturel présent depuis des temps immémoriaux et ce sans l'aide d'aucune véritable tempête digne de celles de 2005 et 2010. Il est certain que, si rien n'est fait pour stabiliser cette berme artificielle, tout ce matériel non indigène va se faire "avalé" par la prochaine tempête de type Big One de 2010 et " recraché" à terme sur les 2,5 kilomètres de notre belle plage naturelle provoquant ainsi sa ruine totale. C'est dû moins le scénario probable que m'a confié certains spécialistes en science de la mer eux aussi très inquiets et qui ont accepté de m'en parler. Un d'entre eux estime que la très grande majorité de ses confrères ne comprennent absolument pas où les promoteurs s'en vont avec ce projet pilote. Vous savez, des spécialistes dans le domaine maritime ça ne manque pas dans la région de Sainte-Luce. Il faut aussi dire que ce que nous avons observé depuis cet automne 2014 a tendance à confirmer nos plus grandes appréhensions. La seul solution prévue est " d'Alimenter la Bête" à nouveau au grand dam de toute la population. Il est tout à fait inconcevable qu'à aucun moment on est tenté d'informer la population des conséquences de ce projet pilote.
La seul façon d'espérer de stabiliser la Bête en question c'est de s'assurer d'implanter des élymes des sables. Mais pour ce faire il faut créer des conditions gagnantes à leur réimplantation. À la réunion du conseil municipal du 4 mai 2015 M. le maire, suite à l'observation de deux bancs d'essais placés sur la berme artificielle en automne dernier, un banc de sable indigène et l'autre de gravier dit de 7 mm , a décidé d'opter pour le gravier dit de 7 mm. Ce gravier proviendrait d'une cimenterie régionale et on nous a dit qu'il serait produit seulement par tamisage. D'après leurs calculs il faut rajouter 100 voyages de ce matériel sur la berme artificielle. Je leur ai fait remarqué que le banc de sable testé n'avait pas si mal réagi depuis l'automne 2014 car bien que plus étendu que le banc de gravier, le banc de sable avait maintenu sa hauteur si on se fie aux deux repères de bois fixés sur le mur vis à chacun des deux bancs testés. À mon sens le banc de sable indigène reste une option tout à fait acceptable d'autant plus que le gravier testé contient aussi quelques grains avec des facettes pointues un peu comme du concassé. Le problème c'est que ce gravier pourrait être un substrat complètement stérile pour la repousse éventuelle des élymes des sables. Ainsi on devra continuer à "Alimenter la Bête" sans aucun espoir de la stabiliser tout en ruinant de plus en plus notre plage qui est (était?) un Success Story depuis plus de 100 ans. Donc, par la présente, et à la lumière des éléments que m'ont fourni mes informateurs sur les élymes des sables je vous demande d'intervenir auprès de la municipalité de Sainte-Luce afin qu'elle utilise un moyen un peu plus naturel pour restaurer la plage et ainsi, comme le disait un de mes spécialistes consultés, ne pas en rajouter aux problèmes déjà existants depuis cet automne car il sera pratiquement impossible de récupérer ce matériel si nous devions faire marche arrière. Je vous suggère de visiter notre site web au ww.jacques-tremblay-48.com pour plus amples informations.
En espérant une intervention diligente de la part du ministère afin de ne pas se retrouver à nouveau devant des faits accomplis.
Salutations
Jacques Tremblay
Président du comité des citoyens de Sainte-Luce 2015
www.jacques-tremblay-48.com
3, Route du Fleuve Est
Sainte-Luce Qc
G0K1P0
418-739-5268 rés
418-739-7963 cel.
jtremb48@gmail.com
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Jacques Tremblay
Président du comité des citoyens de Sainte-Luce 2015
www.jacques-tremblay-48.com
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Hervé Chatagnier, directeur
Direction de l’évaluation environnementale
des projets hydriques et industriels
675 René-Lévesque Est, 6e étage, boîte 83
' (418) 521-3933 poste 4643, Fax (418) 644-8222
: herve.chatagnier@mddelcc.gouv.qc.ca: www.mddelcc.gouv.qc.ca
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Le 13 mai 2015 avec mon vice président M. Roland Plante nous avons pris 3 échantillons de ce qui reste de la berme artificielle. Je me propose de demander à notre député d'en faire faire l'analyse afin de s'assurer que le matériel utilisé est conforme au matériel décrit dans le rapport Ropars et aux devis originaux. J'ai eu beaucoup de difficulté à prendre des échantillons tellement c'était compact ce qui est une preuve de plus qu'il ne s'agit pas seulement de " Gros gravier" et certainement pas de " sable, gravier et quelques Gallets" dixit le rapport Ropars.
Au 13 mai 2015 la berme artificielle était aux alentours de 22. 5 pieds du mur comparativement aux 50.5 pieds du début à la fin du mois d'octobre 2014! La berme artificielle, malgré les glaces abondantes de cet hiver et sans pratiquement aucune combinaison sérieuse de grands vents et marée, a reculée de plus de 55 % en l'espace de 7 mois contaminant la plage de Sainte-Luce de son matériel non indigène risquant de ruiner la plage à tout jamais. Les promoteurs eux-mêmes avouent que lors de la prochaine véritable tempête d'automne telles que celles de 2005 et 2010, ce que j'appelle maintenant une "Big One" ils devraient, selon leur plan, " Réalimenter la Bête" jusqu'en 2024!
Ils prėvoient même rajouter jusqu'à 75 % de ce qu'ils ont déjà mis!
Où pensez-vous que tout ce matériel va finir par se ramasser après le passage de la prochaine Big One?
Depuis le mois d'octobre 2014, je prends l'épaisseur de la berme artificielle toujours vis à vis le même endroit afin de confirmer son recul. Actuellement environ 55% de la berme originelle est étendue sur la plage et est à cet endroit en partie caché par une fine couche de sable qui disparaît presque complètement vis à vis les émissaires laissant voir sa faible épaisseur. D'après plusieurs personnes œuvrant dans le domaine maritime, et ça manque pas dans notre région avec des institutions comme L' Ismer et L'Iml qui ont formé beaucoup de chercheurs, la prochaine Big One risque fortement à terme de tout " ravaler" ce matériel non indigène et de le "recracher" à la grandeur de la plage. On en sera quitte pour de beaux souvenirs.
Résidence pour personnes inquiettes : ce n'est pas le problème des promoteurs, ils n'auront qu'aller habiter ailleurs!
Encore aujourd'hui on nous parle d'un transite de 220 wagons de pétrole bitumineux par jour pour se rendre à Belledune au Nouveau Brunswick. On ne peut pas aller se plaindre de cette situation et faire la promotion d'une nouvelle résidence pour personnes en perte d'autonomie située à moins de 200 pieds de cette même voie ferrée.
http://www.ledevoir.com/non-classe/440543/les-pauvres-davantage-pollues-par-le-bruit
Ers
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